Les figures de styles de (le dernier jour d’un condamné)
1. J’ai tremblé, comme si j’eusse pensé à autre chose
depuis six heures, depuis six semaines, depuis six mois (comparaison, anaphore,
gradation)
2. Lui, prolongeant son rire qui ressemblait à un râle (comparaison)
3. Cet atroce éloge m’a donné du courage (oxymore)
4. La camisole de force, une espèce de sac de toile à voilure, emprisonna mes
bras (périphrase)
5. C’est lui qui est bon et moi qui suis mauvais (antithèse)
6. L’intelligence doit abdiquer, le carcan du bagne la condamné à mort
(personnification)
7. Ils m’ont bien gardé, et puis ils ont été polis à l’arrivée et au départ, ne
dois-je pas être content ? (antiphrase)
8. La porte s’est ouverte avec la rapidité de l’éclaire (hyperbole)
9. Non, rien ! Moins qu’une minute, moins qu’une seconde, et la chose est faite
(anaphore, gradation)
10. Le soleil, le printemps, les champs pleins de fleurs, les oiseaux qui
s’éveillent le matin, les nuages, les arbres, la nature, la liberté, la vie,
tout cela n’est plus à moi ! (énumération)
11. On suppose qu’il y a de l’air et du jour dans cette boite de pierre
(cachot) (métaphore)
12. ma grâce ! Ma grâce ! On me fera peut être grâce. (répétition)
13. Vêtus des mêmes vêtements pour le soleil à plomb de juillet et pour les
froides pluies de novembre (antithèse)
14. Ce bruit sourd de cris que j’entends (oymore)
15. Une mer de tètes sur la place (hyperbole)
16. Pas un regard dans l’œil, pas un accent dans la voix, pas un geste dans les
mains (anaphore)
17. Les jours d’exécution, l’hôtel de ville vomit des gendarmes de toutes ses
portes (personnification)
18. C’est monsieur le procureur général, lui ai-je répondu, qui a demandé si
instamment (fermement, résolument) ma tête ? bien de l’honneur pour moi qu’il
m’écrive (antiphrase)
19. Je n’ai qu’une pensé, qu’une conviction, qu’une certitude : condamné à mort
(gradation)
20. C’est du crayon, de la craie, du charbon, des lettres noires, blanches,
grises (énumération)
21. On eut dit des âmes en peine aux soupiraux du purgatoire qui donnent sur
l’enfer (comparaison)
22. Le pourvoi, c’est une corde qui vous tient au-dessus de l’abîme (métaphore)
23. Ainsi après ma mort, trois femmes, sans fils, sans mari, sans père ; trois
orphelines de différentes espèces ; trois veuves du fait de la loi (anaphore)
24. Avant de m’ensevelir dans cette tombe à deux roues, j’ai jeté un regard
dans la cour (métaphore)
25. Ma belle enfance, ma belle jeunesse, étoffe dorée dont l’extrémité est
sanglante (anaphore, gradation, métaphore)
26. Je me promenais sous les larges bras des marronniers (personnification)
27. Il est aussi haut que tu es bas (antithèse)
28. Moi, j’étais là, comme une pierre qu’il mesurait (comparaison)
Les figures de styles de (ANTIGONE)
1-Maintenant, tout est déjà rose, jaune, vert. C’est devenu
une carte postale. (Enumeration, Métaphore).
2-Le jardin dormait encore. (Personnification)
3-C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes. (Personnification)
4-J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive. (Personnification)
5-Ah ! C’est du joli ! C’est du propre ! (Antiphrase)
6-Allons, ma vieille bonne pomme rouge. (Métaphore)
7-Et il y aura les gardes…avec leur regard de bœuf. (Métaphore)
8-Tu penses que toute la ville hurlante contre toi…C’est assez, (Métonymie)
9-je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit. (Antithèse/
Comparaison)
10-Et tu risques la mort maintenant que j’ai refusé à ton frère ce passeport
dérisoire,…… (Métaphore)
11-Ni pour les uns, ni pour ton frère ? (Parallélisme)
12-J’ai le mauvais rôle et tu as le bon. (Antithèse)
13-Tu as toute la vie devant toi….Tu as ce trésor, toi, encore. (Métaphore)
14-La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un
outil qu’on tient bien dans sa main. (Métaphore)
15-On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent. (Comparaison)
16-Tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os. (Comparaison)
17-c’est vous qui êtes laids, même les plus beaux. (Antithèse)
18-Allons vite, cuisinier, appelle tes gardes ! (Métaphore)
19-Tu as choisi la vie et moi la mort. (Antithèse)
20-Nous allons tous porter cette plaie au côté, pendant des siècles.
(Métaphore, hyperbole)
21-Oublie-la, Hémon ; oublie-la, mon petit. (Anaphore)
22-Tout Thèbes sait ce qu’elle a fait. (Métonymie)
23-Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés tous. (Euphémisme)
24-Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ?
Crois-tu que je l’accepterai, votre vie ? (Anaphore)
25-et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle. (Gradation)
26-Créon, il est sorti comme un fou. (Il=Hémon). (Comparaison)
27-Il est parti, touché à mort. (Hyperbole)
28-Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus quand ils le rencontrent, votre
espoir, votre cher espoir, votre sale espoir ! (Gradation)
29-ce dieu géant qui m’enlevait dans ses bras et me sauvait des monstres et des
ombres, c’était toi ? (Métaphore)
30-Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine ! (Métaphore/Périphrase)
31-Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque. (Métaphore)
32-Et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée. (Comparaison)
33-Dites, à qui devrait-elle mentir ? À qui sourire ? À qui se vendre ? (Anaphore/Gradation).
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