« Aujourd'hui, pour vivre en toute tranquillité, il faut éviter tout contact
avec les voisins. »
Partagez-vous ce point de vue ?
Développez votre réflexion en vous appuyant sur des arguments précis.
exemple de réponse:
Les gens ont tendance à vivre en communauté, ils habitent toujours près
d'autres personne, ceci peut entraîner un contact avec les voisins et peut être
qu'il y aura des conflits ou des disputes. Faut-il éviter tout contact avec les
voisins pour vivre en toute tranquillité?
Premièrement, l'Islam nous recommande de bien traiter les voisins et les aider
s'ils ont des problèmes. Le prophète a beaucoup insisté sur la bonne conduite
avec les voisins et le respect mutuel.
Deuxièmement, les voisins peuvent être très utiles parfois. On peut laisser nos
enfants avec eux si on est au travail, on peut laisser nos bagages chez eux
lorsqu'on est en voyage. Ils peuvent même nous emprunter leurs ustensiles des
fois.
Troisièmement, l'esprit de solidarité a toujours été présent chez les gens,
lorsqu'une personne est malade, on la visite en emmenant de la nourriture. Si
notre voisin est mort, on se réunit pour le consoler émotionnellement et
matériellement. Il y a même des gens qui réunissent de l'argent pour acheter le
mouton pour un pauvre voisin à l'occasion de la fête du sacrifice.
Pour moi, je soutiens que le contact avec les voisins est une chose très
importante dans la vie, même si ce n'est que pour dire: bonjour. Ça transmet
nos sentiments de sympathie et sème de l'amour au cœur des gens.
Il est très clair que le contact avec les voisins doit être bon et permanent,
cependant, avec les temps cette habitude est devenue très faible, surtout au
milieu urbain.
De tout temps, et dans tous les pays, quels que soient les gens, les
superstitions existent plus ou moins répandues et diverses. Il s'agit de
croyances plus ou moins liées à des événements religieux et fortuits (imprévus),
fondées sur la crainte ou l'ignorance. On croit à divers présages (augures),
ceux-ci portent bonheur, ceux-là portent malheur. On se transmet de génération
en génération, des expressions, des faits, des situations, des exemples
auxquels chacun croit plus ou moins, mais il faut à tout prix se préserver du
mal, du mauvais œil ou de la mort. Alors pour ne plus craindre ce qui peut
arriver de déplaisant, chacun se rappelle ce que ses parents lui ont transmis.
Certes, elles trouvent leur origine dans la nature humaine surtout celle,
confrontée à la frustration et au désespoir, mais elles sont liées étroitement
au rang et au niveau socio-économique d'une communauté ou d'un individu. A vrai
dire, ce ne sont que des chimères et des illusions voire des mirages et ne
reposent sur aucun fondement scientifique.
A travers son roman autobiographique à caractère ethnographique. L'auteur
Ahmed Sefrioui nous brosse des scènes relatives aux superstitions qui
sévissaient à l'époque coloniale des années 20 pendant laquelle la plupart des
marocains végétaient dans la misère. Evidemment, les démunis privés du stricte
minimum de moyens matériels, recourent aux charlatans afin de soulager leurs
maux physiques et moraux. L'exemple de Lalla Zoubida, la mère du narrateur Sidi
Mohammed, et de son amie Lalla Aicha est très significatif .La visite du
sanctuaire de Sidi Ali Boughaleb ne les a pas comblées de bénédiction de «
baraka » mais elle s'est transformée en cauchemar ; puisque Sidi Mohammed a été
la victime de l'attaque d'un « matou» d’un chat. En voilà une critique acerbe glissée
par l'auteur afin de dénoncer le maraboutisme puisqu'on ne peut espérer la
bénédiction et la protection d'un saint mort.
Bien que les eaux aient coulé sous les ponts, notre société marocaine croit
toujours aux miracles des marabouts notamment chez les classes populaires où
les mentalités sont restées stagnées .Certainement, le manque d'aisance et de
moyens matériels poussent les gens à se soulager à l'aide de remèdes bon marché
et de recettes miraculeuses moins coûteuses parce que leur budget ne leur permet
pas de consulter des spécialistes, ceci est pour eux un luxe.
L'autre visite effectuée à Sidi El Arafi en est aussi un exemple de taille.
Les recettes miraculeuses et magiques recherchées auprès d’un marabout, d’un
fqih ou d'une voyante constituent tout simplement la quête du bonheur perdu, le
recouvrement de la bonne santé mais à des honoraires dérisoires ou en monnaie
de singe.
Les mêmes croyances et les mêmes pratiques continuent à sévir au sein de
notre société peut-être à un degré moins important qu’autrefois,mais ils se
perpétuent par le biais da la mémoire collective, à cause de la pauvreté et
surtout à cause de la misère intellectuelle.
En effet, le progrès d'une nation passe par l'instruction .Or, le taux
d'analphabètes est toujours élevé, les conditions de vie de la plupart des
foyers marocains laissent à désirer. Certains pour ne pas dire la plupart
végètent en dessous du seuil de la misère.
Bref, lutter contre ce fléau nécessite l'amélioration du niveau
socio-économique des citoyens. Ainsi leur permettra-on d'accéder à une vie
décente voire meilleure et de jouir d'une mentalité évoluée et d'un esprit
critique, faisant table rase de toute croyance infondée scientifiquement.
Dans « La Boîte à Merveilles», le narrateur sidi Mohammed tombe malade. Sa mère l'emmène au mausolée d'un saint pour le guérir. Approuvez-vous la conduite de la mère? Rédigez un texte dans lequel vous essaierez de développer votre avis sur le recours aux pratiques traditionnelles pour guérir les malades.
Dans notre pays, nombreuses sont les personnes qui se rendent
dans des mausolées lorsqu'elles tombent malades. Elles ne
consultent pas le médecin pour différentes raisons. L’exemple de
la mère du narrateur de La Boîte à Merveilles en est très
significatif.
Lorsque le narrateur est souffrant, la mère attribue le mal au
mauvais œil ; elle ne pense guère à une infection ou une
quelconque cause pathologique. Aussi décide-t-elle de l'emmener
dans un mausolée de la ville de Fès, Sidi Ali Boughaleb. Elle est
pleinement convaincue que son fils se remettra bientôt après cette escapade
du côté du saint patron de la ville. A l'instar de la mère
inquiétée par la maladie de son fils, beaucoup de gens, qu'ils soient
riches ou pauvres, instruits ou non, cherchent la guérison ou le
réconfort moral auprès des saints.
Les raisons en sont multiples. Les uns n'ont pas assez de moyens financiers
pour consulter un médecin ; par conséquent, ils vont aux mausolées. D'autres,
recourent à ces pratiques parce qu'ils n'ont
pas confiance en l'efficacité des médicaments modernes.
Je pense que la décision de la mère du narrateur n'est pas
irrévocablement blâmable. C'est une femme pauvre qui n'a pas
assez d'argent pour emmener son fils dans le cabinet d'un médecin.
En plus, elle n'est pas instruite pour savoir que la médecine moderne
peut facilement guérir beaucoup de maladies. Mais ne peut-on pas
voir dans son choix un attachement fidèle à la tradition et au
patrimoine ancestral, la médecine moderne étant un symbole de
l'occupant français ?
Personnellement, je crois que le recours à ces pratiques médicales
traditionnelles n'est pas toujours un bon choix. De temps en temps,
les journaux rapportent le drame d'une personne qui a laissé la vie
entre les mains d'un charlatan ou d'un guérisseur. Tel est le cas de
cette jeune fille morte à Témara, parce que le charlatan l'avait
sauvagement violentée pour, soi-disant, l'exorciser d'un démon qui
la hantait. D'autres meurent en avalant des plantes vénéneuses ou
des potions dangereuses. Combien de pauvres hommes et femmes souffrent d'un
trouble psychique ou mental auront pu être soignés
par un médecin spécialiste sont enfermés dans des condition
Inhumaines dans les ghettos de zaouïas ou autres mausolées. Le cas
de ces malades s'aggrave à cause du mauvais traitement reçu de la
part des préposés de ces lieux sinistres comme le cas de Bouya
Omar.
En dépit du progrès étonnant réalisé par la médecine, de nombreuses
personnes ne vont pas voir un médecin quand elles tombent malades. Ils
préfèrent recourir à des guérisseurs. Certes, ils avancent plusieurs raisons
pour expliquer leur choix, mais les conséquences de ce parti sont parfois
graves.
La première cause qui pousse ces gens à solliciter les soins d’un
guérisseur est la pauvreté. Le pouvoir d’achat d’une grande partie de la
population marocaine est faible. Or, les coûts des soins par un médecin sont
élevés. A l’opposé, le recours à la médecine traditionnelle est à la portée de
toutes les bourses.
Parfois, l’ignorance est la seule explication du recours à la médecine
traditionnelle.
Les conséquences de ce choix sont parfois graves. L’utilisation de plantes
médicinales ou de toute autre substance, sur conseil du guérisseur, peut
entraîner une intoxication ou des maladies graves.
Les ravages de la médecine traditionnelle sont innombrables. D’où la
nécessité de combattre les guérisseurs. Mais, il faut permettre aux gens
d’accéder aux soins dispensés dans les hôpitaux modernes, et surtout changer
les mentalités.
" Se marier ne consiste pas à passer de charmantes soirées avec une jeune et jolie femme…se marier veut dire créer de nouveaux liens de parenté avec une nouvelle famille, avoir de beaux enfants capables de vous venir en aide dans votre vieillesse." Avez-vous la même conception du mariage décrite dans ce passage de la Boîte à merveilles de A.Sefrioui ? Exprimez votre point de vue en vous appuyant sur des exemples précis tirés de votre entourage.
Le mariage est une union légitime entre un homme et une femme.
C’est la cellule fondamentale de toute société.
L’objectif du mariage est de constituer une famille. Et c’est à
travers cette union sacrée que le maintien de l’espèce humaine
est assurée.
Certains ne saisissent pas le sens profond du mariage. Pour ces
personnes, se marier consiste à avoir à leurs côtés des femmes
pour assouvir leurs
besoins naturels ou biologiques. Or, le mariage dépasse cette
vision étroite. C’est plus que cela. Il vise à poser les bases d’une
famille dont les membres (mari, femme, enfants) permettent
d’assurer la survie de l’espèce humaine.
Il incombe aux parents de prendre soin des enfants, de les
éduquer, de les aimer pour qu’ils deviennent des membres
utiles non seulementpour leur famille, mais aussi pour
la société.
"La Boite à merveilles" représente
l'image de la femme marocaine de façon négative. Développez cette réflexion en
vous appuyant sur des arguments pertinents.
On dit souvent que la femme est la moitié
de la société. Elle joue un rôle primordial dans la préparation des générations
à venir. Actuellement, elle jouit des mêmes droits que l'homme. Or, dans la
Boîte à merveilles de Ahmed Sefrioui, le lecteur est confronté à une figuration
souvent négative de la femme marocaine.
D'abord, la femme est superstitieuse. La
Chouafa (tante Kanza) est visitée surtout par des femmes. Lala Aicha propose à
Lalla Zoubida d'emmener l'enfant Sidi Mohamed à Sidi Boughaleb pour le soigner
de sa maladie. La mère fait le tour des principaux marabouts et voyants de Fès
pour guérir son enfant pendant l'absence du père. Elle ne pense pas à lui
donner des médicaments. Ensuite, la femme dans ce roman est bavarde. Ainsi,
Lalla Zoubida tient chaque soir à faire le bilan des événements de toute la
journée au père. Le narrateur affirme que son père prie beaucoup et parle peu,
alors que sa mère prie peu et parle beaucoup. Elle est une bonne comédienne qui
joue des scènes devant ses voisines pour se moquer des maris de certaines
femmes. Elle ne garde pas le secret des malheurs de Lalla Aicha et de son mari
avec son associé Abdelkader. Enfin, la femme agit selon ses sentiments. Elle
suit la voix de son cœur plutôt que celle de sa raison. A ce propos, on peut
évoquer sa réaction devant le problème de la disparition de Zineb. Toutes les
femmes se mettent à pleurer avec Rahma au lieu de faire quelque chose d'utile
comme les hommes.
Personnellement, je suis d'accord avec
Ahmed Sefrioui, mais il ne faut pas oublier que la femme marocaine n'a pas
toujours été négative. Elle a participé à la résistance contre le colonialisme
au même titre que' les hommes. La femme de Fès est connue aussi par sa piété et
sa participation dans la vie sociale. L'exemple de Fatima El Fihria qui a bâti
la mosquée Al Karaouiyine en est un exemple éloquent.
La violence familiale est devenue, de nos
jours, un phénomène inquiétant. Quelles en sont les causes ? Et quelles
solutions préconisez-vous pour ce fléau ?
La violence familiale est
l’ensemble des actes de violence commis entre les membres d’une même famille.
Les victimes de ces mauvais traitements sont les enfants et les femmes. Quelles
en sont les causes ? Et comment peut-on y mettre fin ?
Les causes de la violence
familiale sont multiples. Dans les sociétés traditionnalistes, le père est la
source de revenus du foyer. C’est pourquoi, il se comporte en despote. Ce
statut lui confère tous les droits, parmi lesquels celui de battre ses enfants
et son épouse. Le châtiment et les coups sont considérés comme un moyen pour
éduquer les enfants. La gentillesse et la tendresse sont perçues comme un signe
de faiblesse de l’autorité du père.
La mère maltraitée par le
père exerce sa violence sur les enfants, pour se défouler. C’est aussi un moyen
de se venger indirectement du père.
La pauvreté constitue le
terreau fertile où éclate la brutalité. Souvent, les chefs de famille pauvres
s’adonnent à la drogue et aux boissons alcooliques dans le but de fuir les
soucis et les problèmes de la vie quotidienne.
La violence provoque une
dislocation familiale et la délinquance des enfants. C’est pourquoi, il lui
faut trouver des solutions. Les remèdes ne manquent pas. Il faut mettre en
place une politique qui vise l’amélioration des conditions de vie des couches
défavorisés, du fait que la violence sévit particulièrement dans les foyers
nécessiteux. Les pouvoirs publics doivent créer des structures d’accueil et
d’écoute des femmes battues et des enfants terrorisés. Une assistance
psychologique, juridique et sociale doit être assurée à ces victimes de la
violence.
Le père ne doit pas être un
dictateur qui a droit de vie ou de mort sur ses enfants et sa femme ; mais
plutôt une source de tendresse et d’amour.
Sujet :
Rédigez un texte argumentatif d'une trentaine de ligne dans lequel
vous direz ce qu'est, selon vous, l'amitié, si vous pensez qu'elle est
plus forte que tout, et enfin, si vous pensez qu'on doive conserver un ami
quelles que soit ses opinions politiques, ou ses actes.
L’amitié est une relation qui réunit deux personnes ou plus. Elle est basée sur des sentiments humains échangés. De nos jours, beaucoup de sentiments humains ont disparu pour des raisons morales (mauvaise éducation…) et économiques (société matérialiste…). Par conséquent, la vraie amitié existe-elle encore ? Et quels sont ses avantages et ses inconvénients ?
Comme vous le savez, l’homme est un être social. Il est toujours à la recherche d’une personne aimable pour lui. Il fait des efforts pour trouver l’ami fidèle. Mais, comment l’amitié se constitue-t-elle entre les gens ? Je pense que la camaraderie est une phase très importante pour bâtir une vraie amitié car en camaraderie, on peut tester beaucoup de choses : sincérité, fidélité… Un camarade qui vous incite à faire du mal n'est pas un ami. Il faut bien le négliger immédiatement. Si vous rencontrez un copain qui vous aide à progresser vers le bien, il faut le considérer comme un vrai ami.
Personnellement, je trouve que l’amitié a beaucoup d’avantages. Par exemple, on peut avouer nos secrets, on peut échanger les conseils, on peut avoir l’aide dans des cas urgents… Concernant les inconvénients, il faut éviter le malentendu dans tous cas.
En
guise de conclusion, je peux dire que l’amitié peut exister dans notre vie, mais
elle est comme le cristal, dur à trouver mais facile à briser.
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