les productions écrites sur la boite à merveilles (partie 1)

 les productions écrites sur la boite à merveilles.


 
Sujet :

« Aujourd'hui, pour vivre en toute tranquillité, il faut éviter tout contact avec les voisins. »
Partagez-vous ce point de vue ?
Développez votre réflexion en vous appuyant sur des arguments précis.

exemple de réponse:
Les gens ont tendance à vivre en communauté, ils habitent toujours près d'autres personne, ceci peut entraîner un contact avec les voisins et peut être qu'il y aura des conflits ou des disputes. Faut-il éviter tout contact avec les voisins pour vivre en toute tranquillité?
Premièrement, l'Islam nous recommande de bien traiter les voisins et les aider s'ils ont des problèmes. Le prophète a beaucoup insisté sur la bonne conduite avec les voisins et le respect mutuel.
Deuxièmement, les voisins peuvent être très utiles parfois. On peut laisser nos enfants avec eux si on est au travail, on peut laisser nos bagages chez eux lorsqu'on est en voyage. Ils peuvent même nous emprunter leurs ustensiles des fois.
Troisièmement, l'esprit de solidarité a toujours été présent chez les gens, lorsqu'une personne est malade, on la visite en emmenant de la nourriture. Si notre voisin est mort, on se réunit pour le consoler émotionnellement et matériellement. Il y a même des gens qui réunissent de l'argent pour acheter le mouton pour un pauvre voisin à l'occasion de la fête du sacrifice.
Pour moi, je soutiens que le contact avec les voisins est une chose très importante dans la vie, même si ce n'est que pour dire: bonjour. Ça transmet nos sentiments de sympathie et sème de l'amour au cœur des gens.
Il est très clair que le contact avec les voisins doit être bon et permanent, cependant, avec les temps cette habitude est devenue très faible, surtout au milieu urbain.




Ahmed Sefrioui a critiqué les superstitions telles que : la voyance, le charlatanisme, le maraboutisme et la notion de « Chorfas » dans le Maroc des années cinquante (1952). Rédigez un article où vous dénoncez les superstitions du Maroc contemporain.

 

De tout temps, et dans tous les pays, quels que soient les gens, les superstitions existent plus ou moins répandues et diverses. Il s'agit de croyances plus ou moins liées à des événements religieux et fortuits (imprévus), fondées sur la crainte ou l'ignorance. On croit à divers présages (augures), ceux-ci portent bonheur, ceux-là portent malheur. On se transmet de génération en génération, des expressions, des faits, des situations, des exemples auxquels chacun croit plus ou moins, mais il faut à tout prix se préserver du mal, du mauvais œil ou de la mort. Alors pour ne plus craindre ce qui peut arriver de déplaisant, chacun se rappelle ce que ses parents lui ont transmis.

Certes, elles trouvent leur origine dans la nature humaine surtout celle, confrontée à la frustration et au désespoir, mais elles sont liées étroitement au rang et au niveau socio-économique d'une communauté ou d'un individu. A vrai dire, ce ne sont que des chimères et des illusions voire des mirages et ne reposent sur aucun fondement scientifique.

A travers son roman autobiographique à caractère ethnographique. L'auteur Ahmed Sefrioui nous brosse des scènes relatives aux superstitions qui sévissaient à l'époque coloniale des années 20 pendant laquelle la plupart des marocains végétaient dans la misère. Evidemment, les démunis privés du stricte minimum de moyens matériels, recourent aux charlatans afin de soulager leurs maux physiques et moraux. L'exemple de Lalla Zoubida, la mère du narrateur Sidi Mohammed, et de son amie Lalla Aicha est très significatif .La visite du sanctuaire de Sidi Ali Boughaleb ne les a pas comblées de bénédiction de « baraka » mais elle s'est transformée en cauchemar ; puisque Sidi Mohammed a été la victime de l'attaque d'un « matou» d’un chat. En voilà une critique acerbe glissée par l'auteur afin de dénoncer le maraboutisme puisqu'on ne peut espérer la bénédiction et la protection d'un saint mort.

Bien que les eaux aient coulé sous les ponts, notre société marocaine croit toujours aux miracles des marabouts notamment chez les classes populaires où les mentalités sont restées stagnées .Certainement, le manque d'aisance et de moyens matériels poussent les gens à se soulager à l'aide de remèdes bon marché et de recettes miraculeuses moins coûteuses parce que leur budget ne leur permet pas de consulter des spécialistes, ceci est pour eux un luxe.

L'autre visite effectuée à Sidi El Arafi en est aussi un exemple de taille. Les recettes miraculeuses et magiques recherchées auprès d’un marabout, d’un fqih ou d'une voyante constituent tout simplement la quête du bonheur perdu, le recouvrement de la bonne santé mais à des honoraires dérisoires ou en monnaie de singe.

Les mêmes croyances et les mêmes pratiques continuent à sévir au sein de notre société peut-être à un degré moins important qu’autrefois,mais ils se perpétuent par le biais da la mémoire collective, à cause de la pauvreté et surtout à cause de la misère intellectuelle.

En effet, le progrès d'une nation passe par l'instruction .Or, le taux d'analphabètes est toujours élevé, les conditions de vie de la plupart des foyers marocains laissent à désirer. Certains pour ne pas dire la plupart végètent en dessous du seuil de la misère.

Bref, lutter contre ce fléau nécessite l'amélioration du niveau socio-économique des citoyens. Ainsi leur permettra-on d'accéder à une vie décente voire meilleure et de jouir d'une mentalité évoluée et d'un esprit critique, faisant table rase de toute croyance infondée scientifiquement.

 

Dans « La Boîte à Merveilles», le narrateur sidi Mohammed tombe malade. Sa mère l'emmène au mausolée d'un saint pour le guérir. Approuvez-vous la conduite de la mère? Rédigez un texte dans lequel vous essaierez de développer votre avis sur le recours aux pratiques traditionnelles pour guérir les malades.

 

Dans notre pays, nombreuses sont les personnes qui se rendent

dans des mausolées lorsqu'elles tombent malades. Elles ne

consultent pas le médecin pour différentes raisons. L’exemple de

la mère du narrateur de La Boîte à Merveilles en est très

significatif.

Lorsque le narrateur est souffrant, la mère attribue le mal au

mauvais œil ; elle ne pense guère à une infection ou une

quelconque cause pathologique. Aussi décide-t-elle de l'emmener

dans un mausolée de la ville de Fès, Sidi Ali Boughaleb. Elle est

pleinement convaincue que son fils se remettra bientôt après cette escapade du côté du saint patron de la ville. A l'instar de la mère

inquiétée par la maladie de son fils, beaucoup de gens, qu'ils soient

riches ou pauvres, instruits ou non, cherchent la guérison ou le

réconfort moral auprès des saints.

Les raisons en sont multiples. Les uns n'ont pas assez de moyens financiers pour consulter un médecin ; par conséquent, ils vont aux mausolées. D'autres, recourent à ces pratiques parce qu'ils n'ont

pas confiance en l'efficacité des médicaments modernes.

Je pense que la décision de la mère du narrateur n'est pas

irrévocablement blâmable. C'est une femme pauvre qui n'a pas

assez d'argent pour emmener son fils dans le cabinet d'un médecin.

En plus, elle n'est pas instruite pour savoir que la médecine moderne

peut facilement guérir beaucoup de maladies. Mais ne peut-on pas

voir dans son choix un attachement fidèle à la tradition et au

patrimoine ancestral, la médecine moderne étant un symbole de

l'occupant français ?

Personnellement, je crois que le recours à ces pratiques médicales traditionnelles n'est pas toujours un bon choix. De temps en temps,

les journaux rapportent le drame d'une personne qui a laissé la vie

entre les mains d'un charlatan ou d'un guérisseur. Tel est le cas de

cette jeune fille morte à Témara, parce que le charlatan l'avait sauvagement violentée pour, soi-disant, l'exorciser d'un démon qui

la hantait. D'autres meurent en avalant des plantes vénéneuses ou

des potions dangereuses. Combien de pauvres hommes et femmes souffrent d'un trouble psychique ou mental auront pu être soignés

par un médecin spécialiste sont enfermés dans des condition

Inhumaines dans les ghettos de zaouïas ou autres mausolées. Le cas

de ces malades s'aggrave à cause du mauvais traitement reçu de la

part des préposés de ces lieux sinistres comme le cas de Bouya

Omar.

 

  Nombreux sont ceux qui préfèrent voir un guérisseur plutôt qu’un médecin. Quelles sont les raisons de leur choix ?

 

En dépit du progrès étonnant réalisé par la médecine, de nombreuses personnes ne vont pas voir un médecin quand elles tombent malades. Ils préfèrent recourir à des guérisseurs. Certes, ils avancent plusieurs raisons pour expliquer leur choix, mais les conséquences de ce parti sont parfois graves.

La première cause qui pousse ces gens à solliciter les soins d’un guérisseur est la pauvreté. Le pouvoir d’achat d’une grande partie de la population marocaine est faible. Or, les coûts des soins par un médecin sont élevés. A l’opposé, le recours à la médecine traditionnelle est à la portée de toutes les bourses.

Parfois, l’ignorance est la seule explication du recours à la médecine traditionnelle.

Les conséquences de ce choix sont parfois graves. L’utilisation de plantes médicinales ou de toute autre substance, sur conseil du guérisseur, peut entraîner une intoxication ou des maladies graves.

Les ravages de la médecine traditionnelle sont innombrables. D’où la nécessité de combattre les guérisseurs. Mais, il faut permettre aux gens d’accéder aux soins dispensés dans les hôpitaux modernes, et surtout changer les mentalités.

 

" Se marier ne consiste pas à passer de charmantes soirées avec une jeune et jolie femme…se marier veut dire créer de nouveaux liens de parenté avec une nouvelle famille, avoir de beaux enfants capables de vous venir en aide dans votre vieillesse." Avez-vous la même conception du mariage décrite dans ce passage de la Boîte à merveilles de A.Sefrioui ? Exprimez votre point de vue en vous appuyant sur des exemples précis tirés de votre entourage.

  

Le mariage est une union légitime entre un homme et une femme.

C’est la cellule fondamentale de toute société.

L’objectif du mariage est de constituer une famille. Et c’est à

travers cette union sacrée que le maintien de l’espèce humaine

est assurée.

Certains ne saisissent pas le sens profond du mariage. Pour ces

personnes, se marier consiste à avoir à leurs côtés des femmes

pour assouvir leurs

besoins naturels ou biologiques. Or, le mariage dépasse cette

vision étroite. C’est plus que cela. Il vise à poser les bases d’une

famille dont les membres (mari, femme, enfants) permettent

d’assurer la survie de l’espèce humaine.

Il incombe aux parents de prendre soin des enfants, de les

éduquer, de les aimer pour qu’ils deviennent des membres

utiles non seulementpour leur famille, mais aussi pour

la société.

 

"La Boite à merveilles" représente l'image de la femme marocaine de façon négative. Développez cette réflexion en vous appuyant sur des arguments pertinents.

 

On dit souvent que la femme est la moitié de la société. Elle joue un rôle primordial dans la préparation des générations à venir. Actuellement, elle jouit des mêmes droits que l'homme. Or, dans la Boîte à merveilles de Ahmed Sefrioui, le lecteur est confronté à une figuration souvent négative de la femme marocaine.

D'abord, la femme est superstitieuse. La Chouafa (tante Kanza) est visitée surtout par des femmes. Lala Aicha propose à Lalla Zoubida d'emmener l'enfant Sidi Mohamed à Sidi Boughaleb pour le soigner de sa maladie. La mère fait le tour des principaux marabouts et voyants de Fès pour guérir son enfant pendant l'absence du père. Elle ne pense pas à lui donner des médicaments. Ensuite, la femme dans ce roman est bavarde. Ainsi, Lalla Zoubida tient chaque soir à faire le bilan des événements de toute la journée au père. Le narrateur affirme que son père prie beaucoup et parle peu, alors que sa mère prie peu et parle beaucoup. Elle est une bonne comédienne qui joue des scènes devant ses voisines pour se moquer des maris de certaines femmes. Elle ne garde pas le secret des malheurs de Lalla Aicha et de son mari avec son associé Abdelkader. Enfin, la femme agit selon ses sentiments. Elle suit la voix de son cœur plutôt que celle de sa raison. A ce propos, on peut évoquer sa réaction devant le problème de la disparition de Zineb. Toutes les femmes se mettent à pleurer avec Rahma au lieu de faire quelque chose d'utile comme les hommes.

Personnellement, je suis d'accord avec Ahmed Sefrioui, mais il ne faut pas oublier que la femme marocaine n'a pas toujours été négative. Elle a participé à la résistance contre le colonialisme au même titre que' les hommes. La femme de Fès est connue aussi par sa piété et sa participation dans la vie sociale. L'exemple de Fatima El Fihria qui a bâti la mosquée Al Karaouiyine en est un exemple éloquent.

 

 

 La violence familiale est devenue, de nos jours, un phénomène inquiétant. Quelles en sont les causes ? Et quelles solutions préconisez-vous pour ce fléau ?

 

La violence familiale est l’ensemble des actes de violence commis entre les membres d’une même famille. Les victimes de ces mauvais traitements sont les enfants et les femmes. Quelles en sont les causes ? Et comment peut-on y mettre fin ?

Les causes de la violence familiale sont multiples. Dans les sociétés traditionnalistes, le père est la source de revenus du foyer. C’est pourquoi, il se comporte en despote. Ce statut lui confère tous les droits, parmi lesquels celui de battre ses enfants et son épouse. Le châtiment et les coups sont considérés comme un moyen pour éduquer les enfants. La gentillesse et la tendresse sont perçues comme un signe de faiblesse de l’autorité du père.

La mère maltraitée par le père exerce sa violence sur les enfants, pour se défouler. C’est aussi un moyen de se venger indirectement du père.

La pauvreté constitue le terreau fertile où éclate la brutalité. Souvent, les chefs de famille pauvres s’adonnent à la drogue et aux boissons alcooliques dans le but de fuir les soucis et les problèmes de la vie quotidienne.

La violence provoque une dislocation familiale et la délinquance des enfants. C’est pourquoi, il lui faut trouver des solutions. Les remèdes ne manquent pas. Il faut mettre en place une politique qui vise l’amélioration des conditions de vie des couches défavorisés, du fait que la violence sévit particulièrement dans les foyers nécessiteux. Les pouvoirs publics doivent créer des structures d’accueil et d’écoute des femmes battues et des enfants terrorisés. Une assistance psychologique, juridique et sociale doit être assurée à ces victimes de la violence.

Le père ne doit pas être un dictateur qui a droit de vie ou de mort sur ses enfants et sa femme ; mais plutôt une source de tendresse et d’amour.


Sujet : Rédigez un texte argumentatif d'une trentaine de ligne dans lequel vous direz ce qu'est, selon vous, l'amitié, si vous pensez qu'elle est plus forte que tout, et enfin, si vous pensez qu'on doive conserver un ami quelles que soit ses opinions politiques, ou ses actes.

 

L’amitié est une relation qui réunit deux personnes ou plus. Elle est basée sur des sentiments humains échangés. De nos jours, beaucoup de sentiments humains ont disparu pour des raisons morales (mauvaise éducation…) et économiques (société matérialiste…). Par conséquent, la vraie amitié existe-elle encore ? Et quels sont ses avantages et ses inconvénients ?

Comme vous le savez, l’homme est un être social. Il est toujours à la recherche d’une personne aimable pour lui. Il fait des efforts pour trouver l’ami fidèle. Mais, comment l’amitié se constitue-t-elle entre les gens ? Je pense que la camaraderie est une phase très importante pour bâtir une vraie amitié car en camaraderie, on peut tester beaucoup de choses : sincérité, fidélité… Un camarade qui vous incite à faire du mal n'est pas un ami. Il faut bien le négliger immédiatement. Si vous rencontrez un copain qui vous aide à progresser vers le bien, il faut le considérer comme un vrai ami.

Personnellement, je trouve que l’amitié a beaucoup d’avantages. Par exemple, on peut avouer nos secrets, on peut échanger les conseils, on peut avoir l’aide dans des cas urgents… Concernant les inconvénients, il faut éviter le malentendu dans tous cas.

En guise de conclusion, je peux dire que l’amitié peut exister dans notre vie, mais elle est comme le cristal, dur à trouver mais facile à briser.

 

 

 

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