Les productions écrites ( le dernier jour d'un condamnés)



Les productions écrites ( le dernier jour d'un condamnés)




la peine de mort ( abolition )

Force est de constater que la peine de mort est un sujet qui anime les débats partout au monde. A ce sujet sensible, le monde est divisé en deux parties opposées : on y trouve ceux qui sont favorable à cette peine et ceux qui y sont totalement contre. Sur quels arguments Les deux parties s’appuient-elles pour défendre leur position ? Lequel de ces points de vue semble-il plus logique ?
Pour beaucoup de gens, la peine de mort est une chose inacceptable et injustifiable. Les partisans de cette position justifient leur point de vue par plusieurs arguments notamment : cette sentence est considérée comme une violation de l’un des droits fondamentaux de l’être humain qui est celui du droit à la vie. En outre, la peine capitale est irréversible est la justice est faillible. Ainsi, Des condamnés à mort ont déjà été innocentés après leur exécution.
Cependant, la peine capitale constitue un châtiment admissible et juste aux yeux d’une large catégorie de gens. En effet, la peine de mort est dissuasive. C’est ainsi qu’aux Etats Unis, les statistiques ont démontrés que la majorité des criminels arrêtés et qui ont pu commettre un meurtre affirmaient ne pas le faire par peur d’être exécuter. De même, ce jugement écarte définitivement les dangereux criminels de la société.
Il s’avère qu’il y a une divergence profonde entre les deux camps et chaque partie possède ses arguments qu’il croit probants. Néanmoins, je suis du coté de ceux qui pense que la peine de mort est nécessaire afin d’établir l’ordre et la justice dans la société sans oublier de développer l’appareil judiciaire.

Rappelons que la justice a déjà condamné un bon nombre de personnes à la peine de mort, exécutant ainsi plusieurs individus sous prétexte que la mort était la meilleure façon de maîtriser la criminalité. De nos jours, avec les actes criminels de plus en plus violents et atroces, la question que l’on peut se poser est la suivante : Devrait-on abolir ou non la peine de mort ?
Selon moiil est évident que le fait de répondre à la violence par la violence n’est en aucun cas la solution à ce problème.
En premier lieu, je crois que le système judiciaire est défaillant et qu’il peut s’y glisser quelques erreurs. Dans le passé, il y eut beaucoup trop d’erreurs condamnant des accusés à une mort qu’ils ne méritaient point. En effet, il est arrivé quelquefois qu’après l’exécution du prétendu coupable, le réel meurtrier venait se livrer et avouer son ignoble geste sur l’ordre de sa mauvaise conscience. Comme les enquêtes ne sont pas toujours menées avec le sérieux requis, il faudrait peut-être s’interroger sur la capacité du système judiciaire à juger adéquatement un individu coupable ou non.
En deuxième lieu, j’ai la conviction qu’ici-bas sur terre, il n’y a pas d’humain assez parfait pour juger du comportement d’un autre et encore moins de décider de sa mort. Autrement dit, le droit de vie et de mort n’appartient pas à l’homme, mais à Dieu. Or, les juges ne sont pas infaillibles et dans le cas de la peine de mort, l'erreur judiciaire est irréparable.
En troisième lieuil est certain que la peine de mort ne fait pas peur aux assassins et autres tueurs en série. Selon des psychologues, lorsque l’homme en arrive à vouloir commettre un crime, dans la plupart des cas, sa lucidité est absente de sa pensée, ce qui signifie que la passion l’emporte alors sur la raison : la seule chose qui l’obsède est de parvenir à ses fins. Pendant que le crime s’effectue, rien ne peut dissuader le meurtrier ou le criminel de s’arrêter.
En conclusion, la peine de mort ne peut empêcher un criminel de perpétrer un crime. Par conséquent, on peut punir sévèrement et avec justice sans tuer car il est moralement grave de tuer un homme avant qu’il ait pu régler ses problèmes avec lui-même et avec la société, avant de lui laisser le temps du repentir.

l'écriture soulage-t-elle les maux?

Sujet : Dans cet extrait de « Le Dernier jour d'un condamné » le narrateur pense que l’écriture est une sorte de délivrance de la souffrance, une sorte de soulagement...
Lui donnez-vous raison ?
Rédigez un texte dans lequel vous développerez votre opinion sur l'utilité de l'écriture.

      Il parait très évident que l’écriture était, et l’est toujours, un moyen efficace pour s’exprimer, échanger ses émotions, ses idées et les informations entre les membres de la même communauté. Ainsi, le condamné à mort, dans ‘Le dernier jour d’un condamné’, décide d’écrire pour égayer ses douleurs aussi bien physiques que morales. Ceci dit, pour certains, l'écriture est une sorte de délivrance de la souffrance, une sorte de soulagement..., tandis que d’autres, estiment le contraire en pensant que l’écriture ne fait qu’à aggraver les souffrances et les rend plus ardentes. L’écriture soulage-t-elle, donc les maux ou les embrase ?

       L'écriture est une manière pour tracer sa pensée et observer ses émois. Elle favorise l’estimation  de nos idées et de nos émotions. Cela pour plusieurs raisons: d'un côté, l'écriture nous permet d'éterniser le mot. Celui-ci reste de façon concrète sur la page blanche. Les personnes utilisent l'écriture pour aiguiser de plus en plus leur pensée. Elle les aide à les concrétiser comme le prouve le proverbe chinois qui dit que la mémoire la plus forte est plus faible que l’encre la plus pâle. L’écriture a été et est encore un puissant instrument de transmission et de conservation de l’information. C’est la permanence de son support matériel qui la rend apte à remplir particulièrement efficacement cette fonction de communication. D'un autre côté, l'écriture nous permet de communiquer avec autrui. Elle favorise l'échange et le dialogue dans le temps et dans l'espace. De plus, l'écrit est un code. Sa maîtrise ouvre plusieurs perspectives à son homme. En effet, le condamné est incapable de vivre sans écriture. Celle-ci devient une échappatoire contre l'ennui et la peur. Elle assure la paix et le repos intérieur. Le condamné peut dire ses pensées. Il peut exprimer ses souffrances. Il peut laisser un vrai témoignage à la postérité. Enfin, l'écriture est une façon de se délivrer des fardeaux les plus lourds. L'écriture ne peut être qu'un plus ! 

        Cependant, l’écriture n’est qu’une immortalisation des douleurs, si  vivant la situation du condamné. Cette opinion est justifiée par bon nombre d’arguments. Tout d’abord, l’écriture se distingue fondamentalement de la parole en ce qu’elle n’exige pas la présence d’un autre interlocuteur que soi-même. Chemin faisant, parler tout seul est souvent signe de folie ou d’affaiblissement, mais l’écriture est un geste solitaire. Concentré, on s’isole parfois pour écrire. Ensuite, à force d’écrire, l’écrivain sera obsédé par ses idées en oubliant le monde qui l’entoure, il préférera dès lors, le monde du rêve, d’irréel… Finalement, il s’avère constant que discuter verbalement ses idées ou ses émotions, traduit une certaine confiance en soi et une forte personnalité, tel est l’exemple des politiciens  et des orateurs.


          En somme, dans sa fonction communicative, l’écriture semble, effectivement, une manière pour apaiser ses souffrances, mais cela n’empêche pas de dire que cette manière d’exprimer doit passer tout d’abord par l’oral et la discussion verbale. Personnellement, je serai tenté de dire que si le livre est l’ami fidèle, l’écriture sera le miroir le plus sincère qui traduit vraiment mes sentiments. L’image, la vidéo deviennent-elles actuellement, malgré lui, les confrères les plus proches ?




une lettre écrite par le condamné à sa fille


                                                                                        Paris 02/09/1866

Chère marie

    Ma lettre va te causer une grande peine, mais je t’ai vu si pleine de tendresse que tu voudras encore le garder, ne serait-ce que par amour pour moi.
   Tu ne peux savoir ce que moralement j'ai souffert dans ma cellule, ce que j'ai souffert de ne plus te voir, de ne plus sentir peser sur moi ta tendre sollicitude que de loin. Pendant ces 42 jours de cellule, ton amour m'a manqué, et souvent je t’ai demandé de me pardonner tout le mal que je t’ai causé.
     Tu ne peux douter de ce que je t’aime .je t’aime d’un vrai amour d’un amour paternel véritable. Remerciez toutes les personnes qui se sont intéressées à moi, et particulièrement nos plus proches parents et amis .Je te lègue ma petite bibliothèque, mes livres à ma chère petite Marie. Je meurs pour avoir versé du sang non pas par préméditation mais par légitime de défense. Pour moi, ne te fais pas de soucis. je garde mon courage et ma belle humeur jusqu'au bout. Sois tendre. Travaille bien. N'admets pas de négligence. Les gendarmes viennent me chercher. Je me hâte. Mon écriture est peut-être tremblée ; mais c'est parce que j'ai un petit crayon. Je n'ai pas peur de la mort ; j'ai la conscience tellement tranquille. Marie, je t'en supplie, prie. Nous nous retrouverons tous les quatre, bientôt au Ciel." Qu'est-ce que cent ans ? "Adieu, la mort m'appelle. Je vous embrasse tous. C'est dur quand même de mourir. Mille baisers. Excusez les fautes d'orthographes, pas le temps de relire.
                                                                
                                                           Ton papa qui qui t'aime beaucoup.






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