Les productions écrites de la boite à merveilles.
Exemple des productions écrites sur la boite à merveilles.
Sujet sur
la solidarité
La solidarité est un principe présent chez chaque être humain qui néglige les sentiments
d’égoïsme et d’arrogance .En effet, ce principe a un rôle primordial dans les
relations entres les individus et les peuples quel que soit leurs religions.
quels sont alors les avantages qui valorise la solidarité ?
D’abords, Personne ne peut nier l’importance donnée à la
solidarité dans notre religion, qui se considère comme lien de responsabilité
vers nos frères et nos sœurs « Les fils d’Adam ». En outre, les personnes
peuvent résoudre leurs problèmes en groupe, et peuvent aussi partager les bons
et les mauvaises moments, en se considérant comme une famille. Prenant par
exemple le cas de la perte de Zineb dans le roman « La boîte à Merveille »,
quand tout le monde la cherchait avec sa famille, c’est un exemple qui assure
la présence de la solidarité entre les voisins.
D'autre
part, on peut estimer la solidarité comme étant une loi qui assure les droits
des pauvres, et des gens qui vivent dans le besoin matériel, où on peut
considérer Zakat comme étant un exemple a cette loi.
Mais malheureusement, de nos jours, la solidarité perde de plus en plus
sa valeur au sain des sociétés, même au sain des familles. Puisque chaque
personne vit dans l’individualisme et le matérialisme, ce qui répand dans nos
cœurs parti par parti la haine et l’arrogance qui nous arrachent de tout genre
de solidarité et fraternité,et la corruption explique ce cas.
En guise de conclusion, il est essentiel de s’aider entre les gens pour
construire une société solidaire.
Par définition, on peut qualifier la solidarité comme un acte d’entraide
mutuelle entre un groupe de personnes. Cet engagement social est parfois
qualifié comme un moyen de survie dont les avantages sont innombrables. Comment
peut-on alors percevoir la solidarité entre les individus et les peuples ?
La solidarité sociale est un acte essentiel à
la survie de l’espèce humaine. Ce lien fraternel entre les individus a depuis
longtemps existé pour but d’affronter les défis de la vie sociale. D’abord,
grâce à la solidarité, on peut apprendre à cohabiter sainement avec les gens et
même nouer des relations intimes avec eux, ce qui laisse une sorte de sécurité
et tranquillité s’installer sur le cœur . Cela s’illustre parfaitement dans «
La Boite à Merveilles » d’Ahmed SEFRIOUI, l’œuvre dans laquelle on peut
percevoir la solidarité entre les voisines et la bonne cohabitation dont elles
font preuve.
Sujet sur souvenir d’enfance
L’enfance est
une étape importante dans la vie de chaque être humain. C’est pendant cette
période que se forme et se forge la personnalité de l’enfant. Pour certains,
l’enfance est une période pleine de bonheur ; pour d’autres, elle est
malheureuse. L’enfance malheureuse s’explique par la maltraitance des parents
ou sur les bancs de l’école à cause d’un maître trop sévère. Parfois, l’enfant
ressent une certaine injustice parce qu’il se sent incompris voire ignoré par
son milieu familial. Alors, il cherche refuge dans la solitude et le repli sur
soi. Il est frustré puisque ses désirs sont quasi insatisfaits. Ces
épouvantables et affreux souvenirs influent négativement sur sa vie affective
et psychologique.
L’enfance est une période heureuse parce que l’enfant se sent adoré, comblé de
tendresse et fait l’objet d’un grand intérêt dans le milieu familial ou
scolaire où il grandit. Presque tous ses besoins sont satisfaits.
Quant à moi,
mon enfance
était triste. J’ai vécu dans un milieu familial autoritaire. J’ai subi des
châtiments corporels parce que mes parents étaient analphabètes. Chaque fois
que je commettais une bêtise, je recevais une punition cruelle. A sept ans,
j'avais déjà conscience de l'hostilité du monde et de ma fragilité. Je
connaissais l’inquiétude, je connaissais la souffrance de la chair au contact
de la baguette d’olivier. Mon petit corps tremblait comme un oisillon mouillé
dans ses habits trop minces. Je redoutais le jour consacré aux récitations. Je
devais, selon la coutume, réciter les tables de multiplication que j'avais
apprises depuis mon entrée à l'école.
Je n’étais pas un bon élève, je m’absentais beaucoup de l’école. Effectivement,
Je faisais bien de temps à autre l’école buissonnière .Je détestais mes
parents, mes maîtres. Bref, je haïssais les adultes. J’étais devenu presque un
délinquant.
De toute façon, cela reste une expérience dont je dois tirer des enseignements
pour mes enfants à l’avenir.
Ahmed Sefrioui a critiqué
les superstitions telles que : la voyance, le charlatanisme, le maraboutisme et
la notion de « Chorfas » dans le Maroc des années cinquante (1952). Rédigez un
article où vous dénoncez les superstitions du Maroc contemporain.
De tout temps, et dans tous les
pays, quels que soient les gens, les superstitions existent plus ou moins
répandues et diverses. Il s'agit de croyances plus ou moins liées à des
événements religieux et fortuits (imprévus), fondées sur la crainte ou
l'ignorance. On croit à divers présages (augures), ceux-ci portent bonheur,
ceux-là portent malheur. On se transmet de génération en génération, des
expressions, des faits, des situations, des exemples auxquels chacun croit plus
ou moins, mais il faut à tout prix se préserver du mal, du mauvais œil ou de la
mort. Alors pour ne plus craindre ce qui peut arriver de déplaisant, chacun se
rappelle ce que ses parents lui ont transmis.
Certes, elles trouvent leur
origine dans la nature humaine surtout celle, confrontée à la frustration et au
désespoir, mais elles sont liées étroitement au rang et au niveau
socio-économique d'une communauté ou d'un individu. A vrai dire, ce ne sont que
des chimères et des illusions voire des mirages et ne reposent sur aucun
fondement scientifique.
A travers son roman
autobiographique à caractère ethnographique. L'auteur Ahmed Sefrioui nous
brosse des scènes relatives aux superstitions qui sévissaient à l'époque
coloniale des années 20 pendant laquelle la plupart des marocains végétaient
dans la misère. Evidemment, les démunis privés du stricte minimum de moyens
matériels, recourent aux charlatans afin de soulager leurs maux physiques et
moraux. L'exemple de Lalla Zoubida, la mère du narrateur Sidi Mohammed, et de
son amie Lalla Aicha est très significatif .La visite du sanctuaire de Sidi Ali
Boughaleb ne les a pas comblées de bénédiction de « baraka » mais elle s'est transformée
en cauchemar ; puisque Sidi Mohammed a été la victime de l'attaque d'un «
matou» d’un chat. En voilà une critique acerbe glissée par l'auteur afin de
dénoncer le maraboutisme puisqu'on ne peut espérer la bénédiction et la
protection d'un saint mort.
Bien que les eaux aient coulé
sous les ponts, notre société marocaine croit toujours aux miracles des
marabouts notamment chez les classes populaires où les mentalités sont restées
stagnées .Certainement, le manque d'aisance et de moyens matériels poussent les
gens à se soulager à l'aide de remèdes bon marché et de recettes miraculeuses
moins coûteuses parce que leur budget ne leur permet pas de consulter des
spécialistes, ceci est pour eux un luxe.
L'autre visite effectuée à Sidi
El Arafi en est aussi un exemple de taille. Les recettes miraculeuses et
magiques recherchées auprès d’un marabout, d’un fqih ou d'une voyante
constituent tout simplement la quête du bonheur perdu, le recouvrement de la
bonne santé mais à des honoraires dérisoires ou en monnaie de singe.
Les mêmes croyances et les mêmes
pratiques continuent à sévir au sein de notre société peut-être à un degré
moins important qu’autrefois,mais ils se perpétuent par le biais da la mémoire
collective, à cause de la pauvreté et surtout à cause de la misère
intellectuelle.
En effet, le progrès d'une nation
passe par l'instruction .Or, le taux d'analphabètes est toujours élevé, les
conditions de vie de la plupart des foyers marocains laissent à désirer.
Certains pour ne pas dire la plupart végètent en dessous du seuil de la misère.
Bref, lutter contre ce fléau
nécessite l'amélioration du niveau socio-économique des citoyens. Ainsi leur
permettra-on d'accéder à une vie décente voire meilleure et de jouir d'une
mentalité évoluée et d'un esprit critique, faisant table rase de toute croyance
infondée scientifiquement.
Dans « La Boîte à
Merveilles», le narrateur sidi Mohammed tombe malade. Sa mère l'emmène au
mausolée d'un saint pour le guérir. Approuvez-vous la conduite de la mère?
Rédigez un texte dans lequel
vous essaierez de développer votre avis sur le recours aux pratiques
traditionnelles pour guérir les malades.
Dans notre pays, nombreuses sont
les personnes qui se rendent
dans des mausolées lorsqu'elles
tombent malades. Elles ne
consultent pas le médecin pour
différentes raisons. L’exemple de
la mère du narrateur de La Boîte
à Merveilles en est très
significatif.
Lorsque le narrateur est
souffrant, la mère attribue le mal au
mauvais œil ; elle ne pense guère
à une infection ou une
quelconque cause pathologique.
Aussi décide-t-elle de l'emmener
dans un mausolée de la ville de
Fès, Sidi Ali Boughaleb. Elle est
pleinement convaincue que son
fils se remettra bientôt après cette escapade du côté du saint patron de la
ville. A l'instar de la mère
inquiétée par la maladie de son
fils, beaucoup de gens, qu'ils soient
riches ou pauvres, instruits ou
non, cherchent la guérison ou le
réconfort moral auprès des
saints.
Les raisons en sont multiples.
Les uns n'ont pas assez de moyens financiers pour consulter un médecin ; par
conséquent, ils vont aux mausolées. D'autres, recourent à ces pratiques parce
qu'ils n'ont
pas confiance en l'efficacité des
médicaments modernes.
Je pense que la décision de la
mère du narrateur n'est pas
irrévocablement blâmable. C'est
une femme pauvre qui n'a pas
assez d'argent pour emmener son
fils dans le cabinet d'un médecin.
En plus, elle n'est pas instruite
pour savoir que la médecine moderne
peut facilement guérir beaucoup
de maladies. Mais ne peut-on pas
voir dans son choix un
attachement fidèle à la tradition et au
patrimoine ancestral, la médecine
moderne étant un symbole de
l'occupant français ?
Personnellement, je crois que le
recours à ces pratiques médicales traditionnelles n'est pas toujours un bon
choix. De temps en temps,
les journaux rapportent le drame
d'une personne qui a laissé la vie
entre les mains d'un charlatan ou
d'un guérisseur. Tel est le cas de
cette jeune fille morte à Témara,
parce que le charlatan l'avait sauvagement violentée pour, soi-disant,
l'exorciser d'un démon qui
la hantait. D'autres meurent en
avalant des plantes vénéneuses ou
des potions dangereuses. Combien
de pauvres hommes et femmes souffrent d'un trouble psychique ou mental auront
pu être soignés
par un médecin spécialiste sont
enfermés dans des condition
Inhumaines dans les ghettos de
zaouïas ou autres mausolées. Le cas
de ces malades s'aggrave à cause
du mauvais traitement reçu de la
part des préposés de ces lieux
sinistres comme le cas de Bouya
Omar.
Nombreux sont ceux qui
préfèrent voir un guérisseur plutôt qu’un médecin.
Quelles sont les raisons
de leur choix ?
En dépit du progrès étonnant
réalisé par la médecine, de nombreuses personnes ne vont pas voir un médecin
quand elles tombent malades. Ils préfèrent recourir à des guérisseurs. Certes,
ils avancent plusieurs raisons pour expliquer leur choix, mais les conséquences
de ce parti sont parfois graves.
La première cause qui pousse ces
gens à solliciter les soins d’un guérisseur est la pauvreté. Le pouvoir d’achat
d’une grande partie de la population marocaine est faible. Or, les coûts des
soins par un médecin sont élevés. A l’opposé, le recours à la médecine
traditionnelle est à la portée de toutes les bourses.
Parfois, l’ignorance est la seule
explication du recours à la médecine traditionnelle.
Les conséquences de ce choix sont
parfois graves. L’utilisation de plantes médicinales ou de toute autre
substance, sur conseil du guérisseur, peut entraîner une intoxication ou des
maladies graves.
Les ravages de la médecine
traditionnelle sont innombrables. D’où la nécessité de combattre les
guérisseurs. Mais, il faut permettre aux gens d’accéder aux soins dispensés
dans les hôpitaux modernes, et surtout changer les mentalités.
" Se marier ne
consiste pas à passer de charmantes soirées avec une jeune et jolie femme…se
marier veut dire créer de nouveaux liens de parenté avec une nouvelle famille,
avoir de beaux enfants capables de vous venir en aide dans votre
vieillesse."
Avez-vous la même
conception du mariage décrite dans ce passage de la Boîte à merveilles de
A.Sefrioui ? Exprimez votre point de vue en vous appuyant sur des exemples
précis tirés de votre entourage.
Le mariage est une union légitime
entre un homme et une femme.
C’est la cellule fondamentale de
toute société.
L’objectif du mariage est de
constituer une famille. Et c’est à
travers cette union sacrée que le
maintien de l’espèce humaine
est assurée.
Certains ne saisissent pas le
sens profond du mariage. Pour ces
personnes, se marier consiste à
avoir à leurs côtés des femmes
pour assouvir leurs
besoins naturels ou biologiques.
Or, le mariage dépasse cette
vision étroite. C’est plus que
cela. Il vise à poser les bases d’une
famille dont les membres (mari,
femme, enfants) permettent
d’assurer la survie de l’espèce
humaine.
Il incombe aux parents de prendre
soin des enfants, de les
éduquer, de les aimer pour qu’ils
deviennent des membres
utiles non seulementpour leur
famille, mais aussi pour
la société.
"La Boite à
merveilles" représente l'image de la femme marocaine de façon négative.
Développez cette réflexion en vous appuyant sur des arguments pertinents.
On dit souvent que la femme est
la moitié de la société. Elle joue un rôle primordial dans la préparation des
générations à venir. Actuellement, elle jouit des mêmes droits que l'homme. Or,
dans la Boîte à merveilles de Ahmed Sefrioui, le lecteur est confronté à une
figuration souvent négative de la femme marocaine.
D'abord, la femme est
superstitieuse. La Chouafa (tante Kanza) est visitée surtout par des femmes.
Lala Aicha propose à Lalla Zoubida d'emmener l'enfant Sidi Mohamed à Sidi
Boughaleb pour le soigner de sa maladie. La mère fait le tour des principaux
marabouts et voyants de Fès pour guérir son enfant pendant l'absence du père.
Elle ne pense pas à lui donner des médicaments. Ensuite, la femme dans ce roman
est bavarde. Ainsi, Lalla Zoubida tient chaque soir à faire le bilan des
événements de toute la journée au père. Le narrateur affirme que son père prie
beaucoup et parle peu, alors que sa mère prie peu et parle beaucoup. Elle est
une bonne comédienne qui joue des scènes devant ses voisines pour se moquer des
maris de certaines femmes. Elle ne garde pas le secret des malheurs de Lalla
Aicha et de son mari avec son associé Abdelkader. Enfin, la femme agit selon
ses sentiments. Elle suit la voix de son cœur plutôt que celle de sa raison. A
ce propos, on peut évoquer sa réaction devant le problème de la disparition de
Zineb. Toutes les femmes se mettent à pleurer avec Rahma au lieu de faire quelque
chose d'utile comme les hommes.
Personnellement, je suis d'accord
avec Ahmed Sefrioui, mais il ne faut pas oublier que la femme marocaine n'a pas
toujours été négative. Elle a participé à la résistance contre le colonialisme
au même titre que' les hommes. La femme de Fès est connue aussi par sa piété et
sa participation dans la vie sociale. L'exemple de Fatima El Fihria qui a bâti
la mosquée Al Karaouiyine en est un exemple éloquent.
La violence
familiale est devenue, de nos jours, un phénomène inquiétant. Quelles en sont
les causes ? Et quelles solutions préconisez-vous pour ce fléau ?
La violence
familiale est l’ensemble des actes de violence commis entre les membres d’une
même famille. Les victimes de ces mauvais traitements sont les enfants et les
femmes. Quelles en sont les causes ? Et comment peut-on y mettre fin ?
Les causes de la
violence familiale sont multiples. Dans les sociétés traditionnalistes, le père
est la source de revenus du foyer. C’est pourquoi, il se comporte en despote.
Ce statut lui confère tous les droits, parmi lesquels celui de battre ses
enfants et son épouse. Le châtiment et les coups sont considérés comme un moyen
pour éduquer les enfants. La gentillesse et la tendresse sont perçues comme un
signe de faiblesse de l’autorité du père.
La mère maltraitée
par le père exerce sa violence sur les enfants, pour se défouler. C’est aussi
un moyen de se venger indirectement du père.
La pauvreté
constitue le terreau fertile où éclate la brutalité. Souvent, les chefs de
famille pauvres s’adonnent à la drogue et aux boissons alcooliques dans le but
de fuir les soucis et les problèmes de la vie quotidienne.
La violence provoque
une dislocation familiale et la délinquance des enfants. C’est pourquoi, il lui
faut trouver des solutions. Les remèdes ne manquent pas. Il faut mettre en
place une politique qui vise l’amélioration des conditions de vie des couches
défavorisés, du fait que la violence sévit particulièrement dans les foyers
nécessiteux. Les pouvoirs publics doivent créer des structures d’accueil et
d’écoute des femmes battues et des enfants terrorisés. Une assistance
psychologique, juridique et sociale doit être assurée à ces victimes de la
violence.
Le père ne doit pas
être un dictateur qui a droit de vie ou de mort sur ses enfants et sa femme ;
mais plutôt une source de tendresse et d’amour.
La solitude
Il arrive souvent à l'individu de se trouver solitaire
même au sein de son foyer. Cet isolement peut être passager ou permanent et
dans ce dernier cas, il peut conduire à un état maladif. Quelles seraient,
alors, les causes de ce phénomène tant étudié par les psychologues et qui
engendre parfois des souffrances et peut-être même des malheurs ?
En premier lieu, l'homme recourt impulsivement à la
solitude quand il ne s'entend pas très bien avec son environnement social, ou
lors de l'absence d'entente et de compréhension avec les membres de sa famille,
si bien qu'il trouve tellement de peine pour s'ouvrir sur le monde.
En deuxième lieu, on peut concevoir la recherche de la
solitude de façon exceptionnelle voire intentionnelle chez certains individus.
En effet, certaines circonstances dans la vie, souvent graves (le décès d'un
proche, un échec scolaire ou passionnel ou une déception) provoquent un choc
émotionnel chez l'être humain d'où le verrouillage de toutes les portes de la vie
et du bonheur devant lui.
En dernier lieu, l'absence d’un climat intime apte à
renforcer l'état psychologique de l'individu et lui permettre de forger sa
personnalité, accentue perpétuellement chez lui le complexe d’infériorité. Tel
est le cas du narrateur de « La Boîte à Merveilles » quand il nous
relatait les souffrances qu'il subissait à cause de la solitude où il
pataugeait tout le long de l'histoire, de sorte qu'il recourait incessamment à
sa boîte, où se trouvaient ses amis fabuleux, afin qu'il puisse se soustraire à
la réalité farouche et aux affres de son angoisse.
Toutefois, la solitude pourrait avoir des répercussions
bienfaisantes en dépit des ennuis qu'elle engendre. À cet égard, certains
psychanalystes affirment que l'homme se sent parfois contraint à s'isoler, en
vue de se connaître soi-même, surtout à l'âge de l'adolescence.
D'ailleurs, si la solitude est un moment de détente; elle
permet également de se concentrer. Aussi donne-t-elle à l’individu l’occasion
de se remettre en question et de procéder à de grandes décisions cruciales
concernant son avenir et sa vie en général. En d’autres termes, elle permet de
mieux approfondir sa réflexion.
Finalement, la solitude parait être un
état psychologique équivoque dont les inconvénients s'avèrent plus dominants
que les avantages. Par conséquent, il est dangereux de la rechercher
systématiquement pour elle même car elle peut devenir pathologique.
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