Sujet :
Certains jeunes, écrivent, dessinent, font des graffitis… sur les murs des
lycées, les portes des toilettes, ou encore sur les tables des classes…
Approuves- tu leur comportement ? Justifie ta réponse à l’aide d’arguments
précis.
Nombreux
sont les moyens qui nous permettent d’extérioriser nos joies, nos malheurs et
nos
colères. De nos jours, les
dessins ou les graffitis sur les murs des établissements, les tables des
classes, ou encore les portes des toilettes sont devenus très courants et
reflètent une nouvelle tendance des jeunes pour confirmer leur existence. Face
à ce phénomène, une question s’impose : Ces jeunes, ont-ils le droit
d’exprimer leurs pensées sur les murs des lieux publics ?
Certes, nous appartenons à une époque où la liberté d’expression est
primordiale ; chacun a le droit de choisir le moyen le plus convenable
pour communiquer ses réflexions. Mais ne dit-on pas que notre liberté
s’arrête là où celle des autres commence ? Autrement dit, n’est-il pas
illégal de s’exprimer ainsi sur les murs des lieux publics ?
Personnellement,
j’ai une objection sur l’utilisation de ces lieux pour des fins personnelles
comme c’est le cas des murs des lycées par exemple et cela pour plusieurs
raison. D’abord ces lieux doivent rester neutres et propres surtout
que certain jeunes s’en servent pour pratiquer la dégradation pure et simple,
ce qui est dommage pour l’image des graffeurs.
Ensuite,
on remarque que la plupart de ces graffitis illisibles sont démunis de toute
valeur esthétique car ils comprennent plusieurs grossièretés et insultes, ce
qui les dégrade et avec eux ces lieux aussi. Or même si nous sommes
des jeunes nous devons nous comporter d’une manière plus raisonnable surtout
que ces établissements sont le symbole du savoir et de la connaissance.
Enfin, écrire
n’importe quoi sur des murs qui représentent des façades visibles à tout le
monde nuit à l’harmonie de l’environnement et enlaidit l’image d’un quartier et
dégrade certains biens publics. Des fois nous nous trouvons face à un horrible
tableau repoussant et dégradant alors que nous devons nous
servir de l’art pour embellir et stimuler l’admiration.
Pour conclure, je pense qu’on ne peut pas nier le
côté artistique et symbolique de certains graffitis mais il faut créer des
centres réservés pour cela afin d’épargner les biens publics
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