Chapitre 6
Personnages secondaires :
Lalla
khadija : femme de l’oncle Othman, un vieil homme. Elle est beaucoup
plus jeune que lui. Jeune et charmante.
M’barka : vielle
esclave de l’oncle Othman
L’oncle Othman : un
homme qui a hérité d’une grosse fortune qu’il a dilapidée dans sa jeunesse.
Après plusieurs mariages, il convole en secondes noces avec Lalla Khadija qui a
su le conquérir.
Temps :
Le lendemain et le
surlendemain
Le matin du troisième jour
Résumé :
Huit jours avant la fête de
l’Achoura, le Msid est nettoyé et enduit à la chaux par les écoliers. Seuls les
plus grands sont admis à cette tache ; cela déçoit le narrateur, Mais le
jour suivant, il est nommé chef de l’équipe qui doit nettoyer le sol. Le soir
il revient à la maison fatiguée mais se vante devant ses parents de ses
exploits.
Le matin, sa mère le
retient d’aller à l’école coranique : elle compte l’emmener avec elle pour
lui acheter les vêtements de le fête. Il en saute de joie et se met à jouer au
chevalier redresseur de torts.
Après une courte
réprimande, sa mère l’emmène avec elle. La chouafa demande à la mère de lui
apporter de tissu. Chemin faisant, la mère rencontre une voisine de lalla
Aicha. Elle rapporte que l’homme ruiné s’est remis sur ses pieds.
Les éclats des tissus et
exposés dans les boutiques de kissaria ravissent le narrateur. La mère achète
une cotonnade blanche, un gilet pour le narrateur ; puis une satinette
pour la Chouafa. En rentrant, le garçon fait des grimaces à Zineb ; alors
sa mère le bat, il éclate en sanglots. Abandonné dans un coin, il rêve de
devenir prince galant et puissant. Mais pour ne pas déplaire davantage à sa
mère, il mangea à contrecoeur la viande aux navets. Au cour de déjeuner, ils
entendent chanter lalla Khadija, l’épouse du vieux Sidi Othman et sorti de
bonne heure pour aller faire des commissions à la jouteya. Il y a une foule de
clients devant la boutique du boucher. Impatient, le vieil homme jette des
boutades désobligeantes au boucher. Ace moment Si Othman donne un coup de pieds
à un chien qui s’approche de lui ; la bête s’empare de babouche qui a
saute et s’enfuit. L’homme poursuit le chien qui récupère son bien. De retour
devant la boutique, il trouve le boucher et les marchands de légume plongés
dans le sommeil. Il revient chez lui sans provisions, et offre à sa femme une
rose pour la calmer. Cette dernière le maltraite.
Événement :
Les préparatifs allèrent
bon train au Msid pour la fête de l’Achoura. Le fqih distribua les travaux et
forma les équipes. L’auteur fut nommé chef des frotteurs et il se vanta devant
ses parents de ses multiples exploits. Le matin suivant, il accompagna sa mère
à la Kissaria où elle lui acheta un gilet cerise abondamment orné. Lalla
Zoubida fit encore des courses pour Kanza et lui rapporta les quelques coudées
de satinettes noires. De retour chez lui, sidi Mohammed se disputa avec Zineb
ce qui mit fort colère sa mère. Le cœur gros, l’auteur tourmenté par la faim,
rêva au jour où prince reconnu et aimé, il offrirait des repas somptueux aux
mendiants. Entre-temps, on entendit lalla Khadija chanter et Rahma raconta
l’histoire du couple de Khadija, la jeune épouse avec son vieux mari l’oncle
Othman
Informations :
Nettoyage du Msid en deux
jour (fierté du narrateur nommé « chef des frotteurs »
Le deuxième jour :
achat d’habits neufs
Symbolisme de la boite à merveilles / Le
merveilleux :
Féerie : le prince de
légende
Récit enchâssé :
Rahma raconte l’histoire de
lalla Khadija avec son vieux mari (l’art de raconter)
Lieux :
Le Msid, la Kissaria,
Jouteya, pont de bin lemdoun
Personnages :
Le narrateur et ses
condisciples,le fqih, la mère du narrateur, le père du narrateur, Moulay larbi,
Fatma Bziouya, Zineb, Lalla Khadija la femme de l’oncle Othman, la vieille
M’barka, Salem
Chapitre 7
Personnages
secondaires :
Hammossa : le condisciple du narrateur au Msid et surnommé ainsi
parce qu’il est le plus petit de taille. Son vrai nom est
Azzouz Berrada
Oncle Hammad : un client de Sidi Abderhaman qui souffre de
plusieurs maux et auquel le coiffeur recommande une recette qu’il prétend très
efficace.
Si Abederhaman : le coiffeur du père du narrateur et le père
de la deuxième épouse de Moulay Larbi le babouchier.
Temps :
« Deux jours avant l’Achoura »
Le lendemain matin
Trois heures du matin
Résumé :
Les préparatifs de l’Achoura commencent. Les femmes s’achètent des
tambourins et des bendirs, deux jours avant la Achoura. Le père achète au
narrateur une trompette. Il ne tarde pas à faire résonner l’instrument quand
l’écolier Hammousa, envoyé par le fqih, vient le chercher : on a besoin de
lui pour l’équipement des lustres. Les écoliers s’activent à la besogne comme
des fourmis. Ils terminent le travail avant le coucher du soleil et retournent
chez eux.
L’enfant trouve sa mère ennuyée car le pétrole de la lampe s’est épuisé.
Elle prie Driss El Aouad de lui en apporter. Cette nuit, le garçon dort bercé
par son bonheur : son père lui fait part de son intention de l’emmener
avec lui demain au souk pour qu’il choisisse ses jouets.
Le matin, après le repas, le père et son fils partent vers le souk. Ils
achètent des jouets, un cierge avant de se rendre chez le coiffeur. Le
narrateur n’aime pas cette personne diabolique qui le circoncirait un jour. Il
y a des clients qui viennent demander au barbier des remèdes pour leurs
maladies. Après de longs discussions et la saignée d’un client, le
coiffeur rase la tête du narrateur et la lui blesse.
De retour à la maison, le garçon mange vite afin de pouvoir jouer avec
Zineb et d’autres enfants jusqu’au coucher du soleil. Après un bain douloureux,
il mange et s’endort.
A Trois heures du matin, sa mère le tire d’un sommeil doux, il s’habille
des vêtements neufs et se dirige vers le Msid et se chausse de ses babouches
neuves. Dans la rue, le père lui donne cinq francs et un cierge pour le fqih.
Dans le Msid éclairé, les écoliers psalmodient de Coran avec ferveur :
aujourd’hui, ils fêtent la Achoura. A cette occasion, le fqih accorde à ses
disciples trois jours de vacances.
Après le déjeuner à la cour duquel il s’est régalé de gâteaux, le père
emmène avec lui le narrateur au sanctuaire Moulay Idriss pour accomplir des
prières. L’enfant passe l’après-midi à écouter les récits sans tête ni queue de
Lalla aicha qui rend visite à sa mère. Elle dit que les affaires de son mari
prospèrent. Au moment où la visiteuse veut lui confier un secret, la mère
envoie son fils jouer sur le terrasse. Le soir, la femme part.
Événement :
La vielle de l’Achoura, les femmes s’achètent des bendirs et des
tambours. Le père du narrateur lui offrit une trompette et sidi Mohamed participa
au Msid à l’équipement des lustres pour la nuit de l’Achoura. Rentré chez lui,
sidi Mohamed apporta un brin de menthe à Kanza qui le récompensa par une
poignée de grains de sésame. Le père du narrateur lui fit part de son intention
de l’emmener le lendemain chez le coiffeur. Une fois chez ce dernier, Si
Abderrhman bavarda sans discontinuer avec oncle Hammad du mariage de Sidi Ahmeh
avec la fille de Si Omar le notaire. Sidi Mohamed se trouva mal et son père
s’empressa de le faire sortir de la boutique. Rentré chez lui, l’auteur joua et
prit un bain.
Le jour de l’achoura, le narrateur mit ses vêtements neufs et apporta
cinq francs et un cierge au Msid. Ce dernier avait une allure féerique. Une
fois chez lui, le narrateur mangea un repas de fête et c’est alors que lalla
Aicha dit à la famille une visite surprise.
Informations :
Liesse; Préparatifs; Coupe de cheveux; Douche nocturne;
Habillage;Rites : psalmodies au Msid;Visite de Lalla aicha
Symbolisme de la boite
à merveilles / Le merveilleux :
Transfiguration au Msid (« congrégation de seigneurs de
légende)
Plus besoin de rêverie en ce jour de fête.
Récit enchâssé :
Plusieurs histoires imbriquées (prolixité du coiffeur) ; lalla
Aicha la situation de son mari s’est améliorée (elle révèle des secrets à son amie). ;
(considérations sur sa façon d’accoler les événements)
Lieux :
Le Msid, la maison du narrateur, bab Moulay Idriss, Chémaine la rue bab
Moulay Idriss, le quartier Sagha, Moulay Idriss, la place des notaires.
Personnages :
Les femmes de la maison, Zineb, le narrateur, le fqih, les condisciples
du narrateur, Hammossa, Driss El Aouad, Lalla Kanza, Si Abderrhaman, le
coiffeur, oncle Hammad, le père du narrateur, Moulay Larbi Alaoui,
Sidi Ahmed, la fille de Si Omar, Lalla Aicha.
Chapitre 8
Temps :
« Après les jours
liesse… »; « La chaleur »; Un lundi ; Le lendemain matin
Résumé :
Les insectes envahissent la
maison, à cause de la chaleur, les écoliers n’étudient plus dans le Msid ;
ils déménagent dans un petit sanctuaire abritant la tombe d’un saint situé
non loin. Alignés derrière le fqih, ils font leurs prières dans ce lieu. La
bienveillance inhabituelle du maître et le changement de décor ont un effet
avantageux sur le narrateur. Le père est fier de ces progrès. Mais l’enfant ne
désire pas devenir un savant ; il apprend studieusement uniquement pour
faire plaisir à ses parents. Au cours de la récitation, son imagination erre
ailleurs.
Un lundi, le père annonce
son intention de se convertir dans la fabrication des haïks à la place des
djallabas. Le déjeuner fini, l’enfant est préoccupé par la comparaison des
bijoux aux fleurs, comparaison qui fait rire ses parents. Il plonge dans une
réflexion sur les fleurs et les bijoux. Pendant ce temps sa mère
échange des propos avec Fatma Bziouya. Après la prière de
l’Aassr, le père emmène sa femme, Fatma Bziouya et son fils au souk dans le but
d’acheter des bijoux à sa femme. Le père se dispute avec un courtier de bijoux.
Ayant perdu les traces du père, le narrateur, sa mère et la voisine rentrent à
la maison. Lalla Zoubida et son fils pleurent en attendant le retour de Si
Abdeslam.
A la tombée de la nuit, le
père revient apportant les bracelets. La mère, les considérant comme un signe
de mauvais augure (=défavorable, mauvais signe), les reçoit à contrecoeur.
Cette nuit, le narrateur fait un cauchemar. Lorsqu’il se réveille le matin, le
père le dispense d’aller au Msid. Il garde le lit toute la journée. Lalla Aicha
vient leur rendre visite. Après que la mère a abandonné la mésaventure du souk.
La visiteuse l’informe que son mari l’a abandonnée et épousé la fille du
coiffeur Abderrahman. Soudain le narrateur se sent mal et s’endort.
Evénement :
Avec l’arrivée de la
chaleur, les mouches firent leur apparition dans la maison du narrateur où la
mère les chassait à grands coups de torchon. Le Msid fut déménagé dans un petit
sanctuaire ce qui améliora l’aptitude d’ apprendre de Sidi Mohamed. Un lundi,
le père du narrateur annonça son intention d’emmener sa femme et son fils au
souk de bijoux pour acheter à sa femme des bracelets soleil et
lune. Accompagnée de fatma Bziouya, la famille du narrateur arriva au souk
des bijouteries. Le père du narrateur qui voulait corriger le courtier
malhonnête, se disputa avec lui et disparut dans la foule des badauds. Sa
famille rentra en pleurs pour attendre la fin des événements. A son retour, le
père apporta les bracelets dont sa femme n’en voulait plus arguant qu’ils vont
attirer le malheur sur son foyer. Après ces malheurs, Lalla Zoubida reçut la
visite de Lalla Aicha, lui raconta les démêlés avec le Dellal et compatit aux
malheurs de son amie. Sidi Mohamed, rendu malade par tout ce tragique, en
devint véritablement malade.
Informations :
Dépit du narrateur en
raison du rire de ses parents d’une de ses réflexions ; querelle du
père dont on a perdu la trace juste après, avec un courtier ; douleur
extrême de la mère ; cauchemars marquants de l’enfant ; cris et
pleurs : le mari de Lalla aicha vient de prendre une seconde épouse (la
fille d’Abderahman le coiffeur) ; le narrateur tombe vraiment malade.
Lieux :
La chambre, le petit
sanctuaire, le Souk des bijoux, le Souk des fruits secs, la maison.
Personnages :
La mère du narrateur, le
narrateur, le fqih, le père du narrateur, Fatma Bziouya, Dellal, lalla Aicha.
Chapitre 9
Résumé :
Le narrateur se revivifie
le soir du jour suivant ; mais il a encore mal. Les parents en sont
affligé. Après un dîner triste, le mari informe sa femme qu’il est ruiné .Il
fait part de son intention de travailler comme ouvrier moissonneur dans les environ
de la ville.
Le matin,le père part.
l’enfant éprouve le vide autour de lui, même s’il se sent mieux. Fatma
Bziouya lui apporte un boisson à la menthe sauvage, qu’il boit de mauvais gré.
Après le déjeuner, la mère sort pour aller rendre visite à son amie Lalla
Aicha ; le narrateur reste dans son lit. Pour tromper l’ennui causé par
l’affreuse attente du retour de sa mère, le garçon vide sa Boite à Merveilles;
mais les objets qu’elle contient lui inspirent le chagrin. Le soir, bercé par
les bruits de l’orage le son d’une flûte mystérieuse, il dort avec peine.
La mère le réveille et lui
promet une omelette qu’il aime beaucoup. Elle l’emmène avec elle au sanctuaire
Sidi Ahmed Tijani pour se recueillir. Après, ils se dirigent vers la maison de
Lalla Aicha. Les deux ont l’intention d’aller consulter Sidi el Arafi, un
voyant aveugle, pour qu’il leur donne conseil à propos des malheurs qui les
frappent.
Événement :
Le narrateur souffrit de la
fievre et sa mère resta aux petits soins pour lui. Une fois rebtré, le père du
narrateur annonça à sa femme qu’il a perdu son capital dans la cohue des
enchères aux haiks. Il a pris aussi la décision de vendre les bracelets et
d’aller travailler comme moissonneur aux environ de Fès. Le surlendemain, le
père partit en laissant à sa femme l’argentdes bracelets. Pour accelerer la
guerison de sidi Mohamed, Fatma lui apporta un Tadeffi qu’il se fit prier pour
avaler. Sur les conseils de lalla Aicha, la mère du narrateur partit en
compagnie visiter El Arafi qui habitait quartier Seffah et avait une bonne
réputation.
Informations :
Le père a perdu son maigre
capital, sa résolution de partir travailler comme moissonneur.
Départ du père
Ce qu’il en résulte :
détérioration, solitude, vie double de l’enfant.
Visite chez Lalla Aicha.
Symbolisme de la boite à merveilles / Le
merveilleux :
La boite : « un
cercueil où gisait… »
Lieux :
Mausolée Ahmed Tijani _
ruelle. Chez lalla Aicha.
Tableaux et descriptions :
le narrateur-personnage
alité.
Altercation de la mère avec
un marchand de tomates
Description de la misère
des lieux.
Personnages :le narrateur, sa mère,
Lalla Aicha, Rahma , Fatma , El Araf
Chapitre 10
Personnages secondaires :
El Arafi : un voyant
aveugle recommandé à Lalla Aicha par Khadouj Lalaouia qui affirme que tout ce
qu’il a prédit s’est réalisé point par point.
Résumé :
Un garçon conduit les deux
femmes et le narrateur dans un dédale sordide et sombre.Arrivés dans la chambre
du voyant, la narrateur se met à épier l’homme et le lieu. Le panier du voyant
rappelle à l’enfant sa Boite à Merveilles. L’homme demande à l’enfant de
plonger sa main dans le panier et de saisir un objet sans le voir. Ce dernier
obtempère et prend une boule de verre. Après un court rituel, le voyant
conseille au narrateur de revenir toujours vers soi lorsque la solitude et le
malheur l’assiègent.
A son tour, Lalla aicha
plonge la main dans le panier et en tire un coquillage. L’homme la réconforte
en disant que le beau temps succède toujours à la pluie. La mère sort du panier
une perle noire à dessins multicolores. Et le voyant de lui conseiller de
visiter les sanctuaires de la ville qui lui accorderont leur protection.
Après avoir glissé des
pièces de monnaie dans la main du voyant, les deux femmes s’en vont. Le
narrateur rayonne de joie. Soudain, il s’agrippe au haïk de sa mère, de crainte
d’être vu par le fqih qui est passé dans la rue.
Chemin faisant, la mère
refuse de lui acheter une grenade qui n’est pas encore mûre ; aussi se
met-il à pleurnicher. Lorsqu’ils reviennent à la maison, la mère cache aux
voisines sa démarche auprès du voyant, de peur d’éventer les secrets de la
famille.
Pendant l’absence du père,
le garçon n’ira pas au Msid, il tiendra compagnie à sa mère. Chaque semaine, la
mère l’emmène prier dans un sanctuaire. Un matin, quelqu’un frappe à la porte ;
il vient de la part du père absent. Il remet à la mère un pot de beurre, une
douzaine d’œufs, une bouteille de l’huile et d’argent avant de s’en aller. Le
narrateur et sa mère en sont très enchantés. La femme fait don d’une part des
œufs aux voisines. Arrive Lalla aicha qui partage avec la famille sa joie et
les six œufs restants.
Événement :
Lalla Aicha, Lalla Zoubida
et sidi Mohamed n’eurent aucun mal à trouver la maison de El Arafi, connu et
respecté par ses voisins. Une fois chez lui, el Arafi, s’aida de son
panier pour « sentir avec cœur les peines de ses visiteurs ». Après
avoir écouté les prédictions voilées de El Arafi, le narrateur favorablement
impressionné lu baisa la main alors que sa mère et son amie lui glissèrent à
tour de rôle une pièce d’argent dans la main. Rentrée chez elle, la mère
tut inhabituellement sa visite chez le voyant et prétendit être allée en
pèlerinage aux sanctuaires de la ville. Le lendemain, elle annonça à son fils
son intention de le garder à la maison et de l’emmener chaque semaine prier
sous la coupole d’un saint. Un matin, elle reçut la visite d’un envoyé de son
mari qui lui apportait une douzaine d’œufs, du beurre, de l’huile et de
l’argent. Lalla Aicha arriva lors à l’improviste et pria son amie de lui rendre
visite le lendemain parce qu’elle avait des choses à lui dire.
Informations
Le narrateur, sa mère et
Lalla Aicha se rendent chez le fqih El Arafi.
CHAPITRE 11
Résumé :
Le jour suivant, la mère et le narrateur se rendent chez Lalla aicha.
Ils la trouvent en train de mener une guerre acharnée contre les mouches. Parès
que l’hotesse a préparé les ustensiles de thé, les deux femmes entament une
longue conversation. Il ne se passe pas un long temps quand arriva Salama, une
marieuse professionnelle.
La marieuse commence par demander pardon à lalla aicha pour avoir
arrangé le mariage de si Larbi avec la fille du coiffeur. Puis elle annonce le
divorce imminent de ce dernier couple. Elle raconte comment l’homme l’a abodée
dans un souk et lui a demandé de lui trouver une autre épouse. Au milieu du
récit, le garçon descend au rez-de-chaussée afin de se soulager. Une voisine le
remontre parce qu’il n’a pas fermé la porte des toilettes ; et l’enfant
s’éclate en sanglots. Une dispute est sur le point de survenir sous l’intervention
de Salama qui calme les femmes.
La marieuse continue son récit, expliquant que les fantaisies de la
jalousie de la fille du coiffeur, gâtée par sa mère. Le récit est interrompu
par l’arrivée de Zhor, une voisine qui vient demander de la menthe ; elle
reste pour siroter un verre de thé. La nouvelle arrivante confirme que le
divorce en question ne tardera pas à avoir lieu à cause des folies de l’épouse.
Après les quatre femmes partent en diatribes contre la famille du coiffeur.
Événement :
Arrivés chez Lalla Aicha, la mère et son fils la trouvèrent en train de
chasser les mouches. Quand enfin les deux femmes commencèrent à conserver,
elles reçurent la visite de Salama, qui raconta le rôle qu’elle a eu le
remariage de Moulay Larbi avec la fille du coiffeur et les déboires conjugales
du nouveau couple. Sur ces entrefaites, Zhor s’annonça pour emprunter un brin
de menthe et confirma par son récit les malheurs de Moulay Larbi avec sa jeune
femme. Après l’écoute du récit de Salama et de Zhor, toutes les femmes se
lancèrent dans une diatribe contre le coiffeur et sa famille. Passionné par
cette conversation, le narrateur renversa son verre de thé ce qui mit
brusquement fin à l’ivresse verbale des femmes
Informations :
Evolution de la relation de Moulay Larbi avec sa nouvelle épouse.
Récits enchâssés
Salama raconte les circonstances du mariage de Moulay Larbi, les
agissements bizarres de sa jeune épouse et son regard tardif.
A son arrivée, Zhor reprend le récit et apporte des éléments nouveaux
(Hystérie de la jeune épouse et imminence du divorce)
Lieux :
La maison de Lalla Aicha, le quartier El Adoua.
Personnages :le narrateur, sa mère, Lalla Aicha, Zhor, Salama,
Moulay Larbi, la fille du coiffeur et sa famille.
Chapitre 12
Personnage secondaire :
Allal el Yacoubi : envoyé
par le fqih pour s’enquérir de la santé de Sidi Mohamed.
Résumé :
Le narrateur admire les
couplets entonnés par les femmes habitant dans la maison ; aussi rêve-t-il de
composer une chanson. Il choisit le nom Zhor pour le mettre dans sa chanson.
Cette femme hante les souvenirs du narrateur.
Au milieu des chants, un
garçon arrive. Le narrateur en éprouve une grande appréhension. Il s’agit de
Allal El Yacoubi, son condisciple au msid. Il est envoyé par le fqih afin qu’il
s’enquiert de l’état de santé du narrateur. La mère lui dit que l’enfant ne
peut aller présentement à l’école coranique.
Ce qui comble le garçon
c’est la nouvelle annoncée par Zineb : le retour du Maalem Abdeslam. Le père
rapporte avec lui deux poulets, des œufs, un pot de beurre, une bouteille de
l’huile, un paquet d’olives et un morceau de galette paysanne en grosse
semoule. Driss El aouad monte saluer le père. Il l’informe que le divorce entre
Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé hier. Au cours de la longue
conversation entre les deux hommes, le narrateur prend sa boite à Merveille et
se met à rêver.
Événement :
Un matin où flottait dans
la maison un air nouveau et où tout le monde chantonnait, Allal El Yacoubi vint
s’enquérir de la santé de Mohamed. Rassuré, il s’en alla informer le fqih.
C’est alors que Zineb vint annoncer le retour de Maalem Abdesslam qu’elle
venait d’apercevoir près de la mosquée de bigardier. En effet, un peu plus
tard, le père du narrateur rentra chez lui chargé de deux poulets et de diverse
provisions. Alors que lalla Zoubida rangeait ses richesses, sidi Mohamed
raconta à son père les événements passés pendant son absence. Priant son ami
Driss de monter chez lui, Maalem Abdeslem bénit cette separition et Sidi
Mohamed bercé par la conversation des deux hommes, sortit sa boite à merveilles
et se laissa emporter par le sommeil.
Informations :
- Driss el Aouad
annonce au père que My Larbi a répudié sa femme.
Symbolisme de la boite à merveilles / Le merveilleux
:
Se sentant négligé et
fatigué, l’enfant se retourne vers ses amis. Il ouvre sa boite à merveilles.
Lieux :
Dar Chouaffa, la mosquée de
bigardier
Personnages :La chouaffa, les femmes de
dar Chouffa, le narrateur, Allal El Yacoubi, Zineb, Maalem Abdeslem, Driss EL
Aouad
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